L’investissement dans l’immobilier permet de se constituer un patrimoine immobilier parfois vaste s’il est mené judicieusement. Chaque propriétaire devrait comprendre et maîtriser les grands principes de l’investissement locatif, les grandes lignes de la fiscalité en lien avec cette opération ainsi que les règles, mais aussi les subtilités de la défiscalisation immobilière.
Les bases de l’investissement locatif
La réalisation d’un investissement locatif est une idée enthousiasmante. Mais, il ne suffit pas d’acheter un bien pour ensuite le mettre en location pour profiter d’un revenu confortable. Afin que l’opération soit fructueuse, l’investisseur doit, au préalable, prendre en considération les caractéristiques du placement sur lequel il compte se lancer. Elles ont, entre autres, une conséquence sur la fiscalité comme vous pouvez le constater ici. En clair, un achat immobilier effectué dans une perspective de mise en location nécessite une préparation rigoureuse. Vous devez non seulement tout planifier, mais en plus, vous informer minutieusement sur le marché immobilier.
Primo, étudiez les spécificités de la zone locative. Cette expression désigne le quartier d’une commune où vous comptez acquérir le bien immobilier. Vous avez 4 types de zones : A, A bis, B1, B2, C. Cette précaution est indispensable, car l’emplacement du bien détermine en partie la rentabilité de votre investissement. Cette dernière dépend principalement du montant des réductions d’impôt et du plafond des loyers. Ce deuxième critère est le plus important dans la mesure où il vous donne la possibilité d’avoir une idée précise du montant du loyer que vous pouvez espérer percevoir en une année. Déduisez de ce montant vos charges. Dans le calcul, n’omettez pas le montant annuel du remboursement de votre crédit immobilier dans l’hypothèse où vous en avez contracté. Les charges comprennent également la taxe foncière. Enfin, déterminez le régime fiscal auquel sont soumis vos revenus fonciers.
L’optimisation des avantages fiscaux
Afin que votre investissement locatif vous rapporte le maximum d’argent, sans que vous ayez à enfreindre la loi, prenez connaissance de toutes les mesures de défiscalisation immobilière en vigueur. Par exemple, les dispositions prévues par la loi Pinel, celles que renferme la loi Malraux, ou encore celles que prévoit le dispositif Denormandie ouvrent la voie à une réduction d’impôt dont le montant est loin d’être négligeable.
Grâce à ces dispositifs, les propriétaires de logements en location, qu’ils soient neufs ou rénovés, sont en mesure de réduire le montant de l’impôt sur le revenu, dont ils doivent s’acquitter auprès de l’administration discale. Généralement, ces lois prennent en compte le montant investi par le propriétaire, la durée du bail qu’ils ont signé avec leurs locataires. Ces lois incitent les investisseurs à placer leur argent dans des zones ayant besoin d’agrandir leur parc de logement. De ce fait, prenez-les en considération lorsque vous choisissez la zone locative.
Le processus de l’investissement locatif
Ne pensez pas que tout est terminé une fois que vous avez signé l’acte de vente et que vous avez reçu l’acte de propriété. Ces opérations ne constituent que les premières étapes de votre investissement locatif. Une fois que vous êtes officiellement le propriétaire du bien, la gestion locative commence alors. Elle est cruciale lorsque vous vous lancez dans l’investissement immobilier dans l’optique de faire fortune. Si vous ne soignez pas cette étape, vous ne tirerez pas profit de votre bien. Pire, son état risque de se dégrader au fil des ans, ce qui fera baisser sa valeur et le montant des loyers que vous pourrez en retirer. Déjà, vous avez une décision à prendre. Soit vous vous occupez vous-même de la rédaction du bail, de la recherche de locataires et des relations avec ces derniers. Soit vous vous tournez vers une agence immobilière. Dans le cas où vous préférez cette deuxième alternative, pensez à intégrer les coûts de la prestation dans le montant de vos charges.
Par ailleurs, songez sérieusement à engager les services d’un notaire. En outre, pesez le pour et le contre d’une création d’une SCI (Société Civile Immobilière). En théorie, cette structure devrait vous permettre de bénéficier d’une meilleure rentabilité de votre investissement. Toujours dans cette même optique, songez à des travaux de rénovation. Ces derniers ont pour principal intérêt d’augmenter la valeur vénale d’un bien immobilier. Cela signifie que vous serez en droit de demander un loyer plus élevé que ce qui était appliqué jusque-là. N’oubliez pas de calculer l’amortissement de votre bien immobilier. Enfin, déterminer la plus-value immobilière que vous pourrez retirer d’une éventuelle vente. Lorsque vous faites un investissement immobilier dans un but locatif, les tâches liées à la gestion de patrimoine jouent un rôle crucial dans la pérennité et la rentabilité de votre activité.